11/11/2008

AAVV, Mai 68 – Préface de Daniel Cohn-Bendit, Paris, ed. Denoel, 2008 (384 pp. sobretudo fotos e ca. 29 euros)

“...68, ce fut cette revolte à la charnière de l’ ancien et du nouveau, des mythes, des revolutions antécédantes et des mouvements de libérations concomitants, mais aussi de formidables revendications d’ emancipation individuelle et collective, d’ un désir d’ autonomie et de liberté qui sonnait le glas de tous les totalitarismes imaginables et inimaginables, de gauche et de droite, d’ en haut ou d’ en bas, religieux ou laic, mâle ou pervers.


(...) Pourtant, c’ est vrai, nous sommes coupables de vous avoir fait peur, d’ avoir rêvé une imagination au pouvoir et d’ avoir revendiqué un monde plus juste et plus solidaire. Nous sommes coupables de vouloir poser une colle à laquelle vous n’avez jamais su répondre jusqu’à haujourd’hui “Il est interdit d’ interdire”. Une dialectique qui demeure complétement extraterrestre pour vous et que remet marxisme et hegélinisme sur leurs épaules tout en les dépassant dans une langage résolument freudienne. (...)
L’ irruption du désir et de l’ ironie dans l’ éspace politique a peut-être été le fait le plus révolutionnaire de cette époque”
(D. Cohn-Bendit in Préface)



Sem comentários:

Enviar um comentário

Arquivo do blogue